
Ker, la nouvelle maison d'édition par Grégoire de Lafforest et Jérémie du Chaffaut - Autour de la table, chaise "Kador", en châtaignier, cordage en chanvre synthétique, inspirée des gréements de bateau, 730 euros. Tabourets "Skabell", en châtaignier, 4 dimensions, à partir de 360 euros.
Studio Nomades
Remettre à flot le mobilier paysan breton, tel est le cap tenu par Grégoire de Lafforest et Jérémie du Chaffaut, les fondateurs de la nouvelle maison d'édition Ker, qui signifie lieu de vie en langue celtique. Ensemble, ils ont sillonné l'Ouest, naviguant à vue entre terre et mer, à la découverte des savoir-faire ancestraux arrimés au littoral, mais aussi enracinés au coeur du bocage.
"J'ai redécouvert ma région en rencontrant des maîtres-artisans installés aux quatre coins de la Bretagne, comme ce tourneur sur bois d'Ille et Vilaine, qui sculpte toujours ses pièces sur des machines presque centenaires, ou ce potier traditionnel du Morbihan, dont les émaux, au secret de fabrication bien gardé, sont réalisés à partir d'un minerai local", confie Grégoire de Lafforest, architecte d'intérieur et designer originaire du Finistère Nord.

Sur la terrasse, table "Kokek", design Grégoire de Lafforest et Jérémie du Chaffaut, en châtaignier massif, plateau en plaques d'ardoise, 2 tiroirs avec poignée en corde. Inspirée des tables de fermes bretonnes, et fabriquées artisanalement, elle peut accueillir jusqu'à 10 convives, 4 600 euros, Ker.
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Le duo créatif, croisant regard et amitié au long cours depuis leur rencontre à l'école parisienne d'arts appliqués Penninghen, a revisité les modes de fabrication d'antan pour imaginer une première collection de mobilier de caractère, composée d'assises et de tables, mais aussi d'objets s'inspirant des paysages atlantiques, des charpenteries de marine, ou encore des meubles rustiques en provenance des fermes armoricaines.
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Grégoire de Lafforest, l'un des fondateurs de Ker.
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Autour de la table, chaise "Kador", en châtaignier, cordage en chanvre synthétique, inspirée des gréements de bateau, 730 euros. Tabourets "Skabell", en châtaignier, 4 dimensions, à partir de 360 euros.
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Photophore "Tan", en sédiments marins, réalisé par l'entreprise Gwilen, inspiré des lentilles de phare, 270 euros.
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Figure de proue de cette relecture contemporaine du patrimoine régional, la corde, qui se retrouve sur les dossiers tressés des chaises et des fauteuils, et dont le noeud a été appris auprès d'un mateloteur de Saint-Malo. Traditionnellement, le mobilier breton était protégé de l'humidité grâce au goudron de pin. La teinte sombre obtenue a alors été reproduite sur tous les bois de cette collection pensée pour l'intérieur comme pour l'extérieur. Particulièrement résistant aux changements de température, à l'eau, à l'humidité et à la salinité, le châtaignier, issu exclusivement de plantations à repousse contrôlée dans le respect de processus de reforestation, s'est tout de suite imposé. Héritage et innovations vertueuses traduisent l'approche.
Des objets sensibles complètent la proposition, comme des vases dont les lignes élancées reprennent celles de l'emblématique bol à oreilles, ou un grand plat inspiré par les jattes utilisées pour le kig ha farz, une potée qui cultive elle aussi le goût du terroir.
Plus d'info : Ker, maison iodée - Une collection vertueuse et artisanale de mobilier et d'objets bretons. ker.fr
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Chaise "Kador Vrec'h", en châtaignier, cordage en chanvre synthétique, 1 905 euros.
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Table basse "Taol Izel", en châtaignier, plateau en ardoise, 1 600 euros.
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Article extrait du magazine Côté Ouest n°171 juin-juillet 2024
Côté Ouest
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